Observations versus Evaluations

Observations versus Evaluations

Observations versus évaluations… 

Je ne sais pas pour vous mais personnellement même si je comprends la différence théorique entre les deux mots (quoique ce n’est pas forcément limpide cette affaire de différence), en pratique, cela se corse.
Me poser la question sur la nuance entre les deux positionnements et réfléchir à la façon concrète de la mettre en place est très intéressante afin d’améliorer la communication et de poser l’intention de créer et préserver le lien.

 

Pourquoi parler de cela dans le cadre de parentalité ?

Tout simplement pour améliorer la communication entre membres de la famille.
Selon le mode de communication employé, le message est reçu ou pas, avec plus ou moins de résistances, avec plus ou moins d’entrain à collaborer. Selon le mode de communication, la relation est préservée ou, au contraire, chahutée.
Un enfant qui entend de la part de son parent “Range ta chambre car elle est bazar” ne réagira vraisemblablement de la même façon à “Je vois ton pantalon, chemise et chaussettes au sol, des jouets sous ton lit et je vais avoir du mal à passer l’aspirateur tout à l’heure.”

  

Quelle est la différence entre les deux points de vues ?

 L’observation est une posture neutre, factuelle et circonstanciée, une simple description de ce qui est observé. L’observation est identique pour chacun de nous, elle est indéniable.

L’évaluation met en place un filtre personnel, une interprétation subjective de ce qui est.

La différence sur le papier semble simple. Dans la pratique, pfiou, c’est plus facile à dire qu’à faire !

 Il y a quelques temps de cela, j’ai participé à un groupe de parole autour du livre de Marshall Rosenberg “Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)”.

Une séance par chapitre, ces rencontres étaient une occasion de se replonger dans cette lecture, de discuter et de pratiquer ensemble.

 

En pratique…

Lors de la rencontre sur ce chapitre, nous avons été amenés à pratiquer un jeu de rôle sur le sujet.
Le jeu de rôle était simple, une personne du groupe est sortie pour recevoir la consigne (de “titiller” les autres participants) puis est revenue dans la salle.

Son langage non-verbal était source d’interprétations, sa posture, ses mimiques faciales pouvaient être interprétées comme étant agressives et intimidantes.

La personne allait d’un participant à l’autre, s’approchant de celui-ci, lui posant des questions ou émettant une remarque, un jugement, un conseil, un compliment ou une critique.

Les participants avaient comme consigne de ne donner, par la suite, que des observations de ce qui c’était passé. Or, malgré la consigne qui parait simple, quelques évaluations s’étaient glissées par inadvertance entre les observations. Le tout était noté sur un paperboard permettant un retour par la suite du groupe pour différencier ce qui était réellement une observation de ce qui relevait d’une évaluation.

Voici la liste des propositions des membres du groupe :

– elle parlait fort
– elle était aggressive
– elle s’approchait des participants
– elle avait par moment les mains dans les poches
– elle posait des questions
– elle semblait contrariée
– elle faisait le tour de la table
– elle a dit : “Ce pull est moche !”

 

Selon vous quelles sont les phrases qui relèvent de jugements/évalutations, quelles sont celles qui relèvent d’observations ?
Mettez-moi en commentaires vos idées. Je vous retrouve la semaine prochaine pour vous dire mon point de vue sur la liste.



Je vous invite, si vous êtes maman, à me rejoindre sur mon groupe privé FB “The Mum’s Power – pour les mamans Zen & Actives” : ici
J’y propose des directs pour transmettre des informations et répondre aux questions des membres du groupe.

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